Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 16 capitoli

Pubblicato: 27-02-10

Ultimo aggiornamento: 19-03-10

 

Commenti: 116 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralSongfic

 

Riassunto: La canicule règne sur Tokyo, mais pas dans certains cœurs glacés. Si Kaori n'est pas là pour garder City Hunter, Ryo n'est plus que l'Ange de la mort et le groupe de nettoyeurs perd son pilier central. XYZ Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Little moments" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Ben oui

 

Tricks & Tips

Can I have my fanfiction proof-read?

 

Yes. You just have to choose one of the beta readers of HFC and contact that person by email. Don't forget to indicate the name of your beta reader when posting your story on HFC. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: Moments 1 : Little Moments

 

Capitolo 3 :: Des pensées lancinantes.

Pubblicato: 03-03-10 - Ultimo aggiornamento: 05-03-10

Commenti: Pas encore tout à fait les explications attendues, mais une avancée tout de même avec les pensées de Falcon

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

En quittant le cimetière, il avait dans l'idée de rentrer chez lui et pourquoi pas de passer un petit moment à nettoyer son café, bien que celui-ci soit fermé depuis plus d'un mois, afin de mettre de l'ordre dans son esprit. Les deux autres idiots ricanaient à chaque fois qu'ils passaient la porte de son café et le voyaient affublé de son tablier, une serviette à la main, mais le simple fait de nettoyer la vaisselle pour des clients potentiels avait sur lui le même effet que celui de démonter ses armes afin de les nettoyer avant de les remonter. Des gestes mécaniques accomplis autant par habitude que par nécessité. Mais c'était surtout des gestes qu'ils avaient accomplis tellement de fois dans leurs vies qu'ils pouvaient les faire les yeux fermés ou dans sans cas, sans l'aide de sa vue, sans pour autant devoir douter de leurs efficacités. Umibozu se voyait mal démonter son bazooka préféré en plein milieu du café afin de le nettoyer avant de le remonter tranquillement sous les yeux des clients, alors il s'était retranché sur la vaisselle. Et puis, il fallait bien que quelqu'un le fasse, sinon, ils perdraient sans aucun doute le peu de clients qu'il leur restait.  

 

Il avait donc décidé de rentrer chez lui, alors pourquoi se retrouvait-il ici ? Était-il toujours en son pouvoir de continuer à faire graviter les gens autour d'elle alors même qu'elle était inconsciente ?... Ce petit bout de femme qu'il avait rencontrée alors qu’elle avait tout juste une vingtaine d’années... Mon dieu, que les années passaient vite... Il se souvenait encore de sa première vision d’elle, elle lui avait paru trop angélique et trop fragile pour leur monde. L'aura que dégageait alors Kaori était unique comme elle, douce et pure. Et sans se l'avouer, tout au fond de lui-même, il avait eut peur que cette aura ne change et s'assombrisse ou se durcisse en vivant à leur côté... Mais il y avait le regard que Ryo portait sur elle, alors il n'avait pas dit que ce n'était pas un monde pour elle, il avait préféré se taire et voir ce qu'il adviendrait par la suite...  

 

Il n'avait jamais vu un tel regard à cet homme. A cette époque, il ne connaissait de Ryo que le professionnel, et bien sûr, il avait eu vent de la réputation de Ryo auprès de la gente féminine... De sa véritable réputation, pas celle d'étalon de Shinjuku qui se faisait frapper de tous les côtés... Ryo avait auparavant une jolie renommée de séducteur... Qu'il avait, en un sens, lui-même détruite en faisant exprès de ne pas réussir à draguer... Mais le regard qu'il portait sur cette femme à peine éclose, il ne l'avait porté sur aucune autre femme auparavant. Bien évidemment ce n'était pas ces regards où il la dévorait des yeux quand il pensait que personne ne le voyait, non, ceux-là étaient venus au fil du temps, petit à petit... Mais, dès le début, il y avait dans ses yeux de Don Juan une étincelle de tendresse, un soupçon de taquinerie qu'il n'avait que pour elle. Quand Kaori Makimura entrait tout juste dans sa vingtaine d'année, elle s'était faufilée dans la vie de Ryo Saeba et par la même occasion dans son cœur et contre toute attente, elle n'en était plus jamais ressortie. Faufilée, Falcon sourit à cette pensée... Elle en avait fracassé les murs oui... Elle avait démoli la forteresse qu'il s'était construite autour de lui de la même manière qu'elle vivait sa vie, à coups de massues. Et lui pauvre idiot qu'il était n'avait rien senti venir... Bien sûr, obstiné comme il l'était, le grand City Hunter avait récupéré ses pierres et s'était empressé de rebâtir. Mais à chaque fois, elle faisait retomber les mûrs comme si de rien n'était et se contentait de rester en dehors des ruines, à attendre qu'il se décide à sortir de son champ de bataille et à découvrir la vie qu'elle pouvait lui offrir, sans jamais souffler ne serait-ce qu’un mot.  

 

Bien sûr, Ryo avait essayé de l'éloigner de leurs vies, comme lui, il avait vu qu'elle n'était pas faite pour se mélanger à eux. Mais Falcon se souvenait encore de Kaori, plantée devant sa porte, à lui demander qu'il lui enseigne comment poser des pièges quand le renard d'argent l'avait prise en cible la croyant la petite amie de Ryo... Il en avait presque ri sur le moment... Jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'elle était sérieuse... Et elle avait presque surpassé le maître.  

 

- "Famille ? La seule raison pour laquelle nous sommes une famille, c’est Kaori... La seule raison pour laquelle Saeko nous fréquente toujours, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle Mick est en vie à ce jour, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle tu es vivant et marié, c’est Kaori. La seule raison pour laquelle Kazue est avec Mick, c’est Kaori… Et la seule raison pour laquelle ta femme est en vie, c’est Kaori… Sans elle… Vous n’êtes rien."  

 

Les paroles que Ryo avait prononcées dans le cimetière résonnaient toujours dans sa tête. Oui, il devait bien avouer qu'elles lui avaient fait mal. Mais s'il était sincère avec lui-même, il devait aussi s'avouer qu'il y avait là dedans une part de vérité. La Kaori de l'époque lui avait fait découvrir un autre Ryo Saeba. Il connaissait le professionnel et le séducteur, au contact de la jeune fille il avait découvert l'homme. Puis l'ami... Malgré l'histoire qu'il avait en commun avec Ryo, il considérait aujourd'hui l'homme qu'il avait découvert grâce à elle comme l'équivalent d'un frère. Mais cela n'était possible qu'uniquement parce qu'il avait fait la rencontre de Kaori Makimura, celle-là même qui allait par la suite devenir la meilleure amie de sa femme...  

 

- "Oh ! Et demande donc à ta femme d’où lui est venue sa subite envie de vacances."  

 

Sa femme... Une autre raison d'être troublé... Il avait beau tourner et retourner la question dans sa tête, il n'y trouvait aucune réponse. Peut-être se trouvait-il ici parce que la personne qui avait le plus de réponse se trouvait justement ici ?... Son corps avait dans ce cas répondu en quelque sorte aux questions qu'il n'osait pas se formuler. A savoir en quoi Miki était responsable... Où plutôt, si elle avait pu savoir à un moment ou à un autre qu'elle mettait la vie de Kaori en danger... Il n'en savait rien. Lui qui voyait généralement tout malgré sa cécité, ne savait plus qui vivait sous son toit... Bien sûr, il avait toujours su que quand elle voulait quelque chose, Miki était prête à tout pour en arriver à ses fins, la preuve en était qu'il avait bel et bien fini par l'épouser. Et il savait aussi qu'il fallait toujours qu'elle mette son nez dans ce qu'il ne la regardait pas... Mais de là à mettre en jeu la vie de sa meilleure amie... Falcon en doutait... Mais Ryo ne parlait jamais dans le vent dans des circonstances pareilles... Alors il ne savait plus ce qu'il devait penser.  

 

Ryo aurait pu tout aussi bien éclaircir ce qu'il avait sous-entendu en lui parlant de sa femme, mais il ne voulait pas se risquer à devoir à nouveau lui faire face dans son état d'esprit actuel... Où à lui demander des explications. Ryo était en ce moment même sur une pente glissante et il ne voulait en aucun cas être celui qui le ferait déraper... Non, il voulait rester celui qui le rattraperait s'il devait un jour tomber, même si celui-ci n'en avait pas conscience, où même s'il tentait de mordre la main qu'il lui tendait, il le rattraperait... Il le rattraperait même si pour se faire, il devait lui briser les jambes et les bras, il le garderait à la surface. Cela briserait définitivement Kaori si elle venait à se réveiller et que Ryo Saeba n'était plus là... Si ?... Depuis quand pensait-il à son réveil comme à une hypothèse ?... QUAND Kaori se réveillerait... Quand elle le ferait, il lui rendra son Ryo... Ses pensées étaient-elles à ce point perturbées ?  

 

Une dernière personne aurait pu lui répondre, sa femme. Mais il se voyait mal demander à Miki ce que Ryo avait voulu insinuer par ses paroles. Surtout lui qui n'était certainement pas connu pour sa volubilité naturelle, même envers elle... Et puis, Ryo avait vu juste dans sa vision de Miki en ce moment. Si seulement il avait pu savoir ce qu'il s'était réellement produit. Oui mais voilà, Miki s'était enfermée dans un mur de silence... Mis à part la nuit, où les rares moments où elle arrivait encore à dormir, elle se réveillait en sueur et en hurlant le prénom de la jeune femme... Mais malgré ses tentatives pour ouvrir une conversation, elle refusait de lui dire ce qu’il s'était passé.  

 

Au cours de la seconde semaine du mois de mai, la vie d'une seule personne avait basculé, entraînant dans sa chute celles de toute une bande. Et personne ne savait rien. Ni les raisons qui avaient précédé cela, ni la raison pour laquelle Miki et Kaori ne se trouvaient pas à Shinjuku à ce moment là... Personne sauf les deux jeunes femmes, et maintenant Ryo... Et Umibozu avait peur de demander ce que celui-ci avait découvert au vu de sa réaction envers Miki...  

 

Il y avait de cela un mois et demi, sept semaines exactement, Saeko avait eu des démêlés avec un trafic de drogue, et comme elle en avait l'habitude, elle avait demandé son aide à City Hunter. Mais le temps d'avoir des informations et de retrouver la trace des dirigeants de ce trafic, ceux-ci étaient bien tranquillement retournés dans leurs pénates à Okinawa... C'était tombé durant une de ces périodes où pas un seul XYZ n’était apparut depuis un bon moment sur le tableau de la gare, et donc, pour faire face aux factures qui arrivaient malgré tout, Kaori avait décidé la semaine précédente de donner un coup de main à Eriko qui mettait en place une nouvelle collection, rémunéré bien évidemment. Ryo avait donc décidé de partir pour Okinawa et Kaori était resté à Shinjuku... Au vue des informations que le nettoyeur avait trouvées, Falcon avait choisi de lui prêter main forte et était parti avec lui, au grand soulagement de la jeune fille... Rien de bien exceptionnel là dedans... Mais que s’était-il passé durant leur absence ? Il ne le savait pas, et personne ne semblait à même de lui fournir des réponses...  

 

Mick était bien à Shinjuku à ce moment là, c'était d'ailleurs la seule et unique raison pour laquelle Falcon, et bien évidemment Ryo, étaient partis sans trop s'inquiéter... Mais il était dans l'incapacité de lui donner ne serait-ce qu'une toute petite explication. Tout ce que l'américain avait été capable de dire c'est qu'une semaine plus tard, Miki avait fermé le café sans explication... Il y était allé un matin pour voir sa douce Kaori avant qu'elle n'aille travailler et avait trouvé portes closent.  

 

Et une semaine après cela, c'était au tour de Kaori de disparaître.  

 

Mick ne pouvait pas en dire plus. Il leur avait dit qu'il avait essayé de les joindre, sans résultat, en ne voyant plus les deux jeunes femmes... Mais comme elles n'avaient même pas disparu en même temps, il ne s'était pas inquiété plus que cela... Apparemment, l'américain avait pensé qu'elles avaient décidé de les rejoindre à Okinawa. Sauf que ce n'était pas le cas... Et que la seule raison pour laquelle ils savaient que quelque chose était arrivé, c'est parce que Kaori n'avait pas appelé Ryo... Elle l'appelait tous les jours, Ryo lui rouspétait après au téléphone, qu'il n'avait pas besoin d'une baby-sitter, qu'il avait déjà un géant sur le dos, mais celui-ci savait que ce n'était que pour la mettre en colère... Elle raccrochait presque aussitôt, mais le lendemain, elle le rappelait... Et tous les soirs, Ryo rallumait son portable qu'il avait éteint le matin...... Jusqu'au moment où elle n'avait plus appelé... Ryo n'avait rien dit, mais Falcon avait bien senti que cela l'inquiétait un peu, bien sûr, il avait fait comme si de rien n'était... Mais le lendemain, l'affaire était bouclée, alors que Ryo traînait depuis une semaine à attendre d'avoir plus de preuves pour être sûr que les hommes qu'ils suivaient depuis le départ étaient bien les têtes pensantes du trafic, et pas des sous-fifres... Et le soir même, Ryo avait fini par appeler...  

 

- Il faut bien que je lui téléphone pour la prévenir... Après tout, j'espère bien avoir à manger après la route qui nous attend... Ah, la chance que tu as Umi ! Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir une cuisinière comme Miki à la maison ! Moi, tout ce que je vais avoir droit, c'est à de la bouffe infâme. Sans compter la massue, je suis sure qu'elle m'en a stocké une parce que j'ai pris trop de temps à son goût.  

 

Voilà la raison qu'il lui avait donné pour ce coup de fil... Falcon lui avait flanqué un coup sur le crâne, mais il pouvait bien sentir que celui-ci s’inquiétait. Et il avait commencé à s'inquiéter à son tour en voyant Ryo raccrocher pour recomposer le numéro de téléphone... Falcon ne savait plus combien de fois le nettoyeur avait fait ce geste... Et instinctivement, il avait pris les clés de sa jeep et s'était installé au volant avant de démarrer, alors que Ryo qui l'avait suivi s'était installé sur le côté passager, tout en continuant son manège. Ils étaient déjà sur la route depuis deux heures quand la voix de Ryo avait résonné dans l'habitacle.  

 

- Qu'est-ce que tu fous chez moi à répondre au téléphone l'amerloque ?  

- ...  

- Attends, attends... Qu'est-ce que tu es en train de me raconter ? Depuis quand n'as-tu pas vu Kaori ?  

 

En voyant la tête de Ryo au bout du fil, Falcon avait commencé à s'inquiéter à son tour... Et le peu qu'il avait entendu par la suite lui avait glacé le sang.  

 

- Mais elle n'est pas avec moi Mick ! Je l'ai pas vue depuis que j'ai quitté Shinjuku. Et çà fait deux jours que je n'ai pas de nouvelles non plus.  

- ...  

- Quoi Miki ?  

- ...  

- Non...  

-...  

- Je te dis que non Mick ! Il vaudrait mieux pour toi que tu aies plus d’information que çà quand on arrivera Mick !  

 

Sur ce, Ryo avait raccroché, sûrement au nez de l'américain.  

 

- Accélères Falcon...  

 

C'est tout ce que Ryo lui avait dit, et à voir son visage livide et son poing serré sur le téléphone, Falcon avait accéléré sans un mot, bien qu'il se soit posé des questions sur la mention du nom de sa femme.  

 

Le géant avait bien essayé bien de chercher un indice, une explication, depuis leur retour, mais rien. Et les deux seules personnes qui auraient pu le renseigner étaient silencieuses, l'une par choix, l'autre non.  

 

Falcon se décida à entrer dans l’hôpital. L'odeur aseptisée qui habitait ces lieux constamment le prit à la gorge. Assaillant ses sens surdéveloppés par sa cécité. Il se dirigea machinalement vers la chambre dont il avait fini par connaître le chemin par cœur.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de